04 janvier 2008

Suicide de migraine

Le révolver sur la table de nuit pourpre Le barillet brille de milles voir cinq
Feux en balles aérodynamites Il est là et m'attend Je me demande ce que ça fait
De mourir tout seul avec de la suie dans la bouche ou dans le crâne Le sang en
Étoile de mer sur le visage le regard perdu vide mort Mourir comme mettre du
Beurre ou du miel sur une ampoule ardente Et tout voir coller crisser brûler
Et sentir la fumée Puis on se vide on perd ses couleurs
On tire la chevillette mais la porte
Ne s'ouvrira pas là J'ai un peu
Peur quand il fait noir Le ré
Volver entre mes doigts
La gachette fait de l'
Œil à mes pha
langes timides
Un coup et je
Ne serai plus
Ils ne le verr
Ont pas Je n'
Ai plus d'lan
Gue les yeux
Clos À mort

01 janvier 2008

Dansant sale

Dans mon salon
Une cigarette et des étoiles toute blanches
Rutilant clinquant les beaux habits
Un cerne sclérose son œil au noir

Un léopard le longs de ses jambes
Près à bondir en bas-fond
Je souffre-douleur l'horlogerie est ternie
Quelque part

Ils ont senti dans leurs muscles dans l'air dans leur bouche
Une peau tendue résonnante acide
Fermer les pupilles laisser briller les iris
Et sentir le ton des flots synthétiques hachurées découpées

Tu as dansé j'ai dansé
Faire aller cygne les bras et le corps

Donne-moi des petits morceaux de toi
Pour que je te garde encore un peu près de moi

Barroudeur muqueux

Six cils en banderilles
Se soulèvent à l'assaut de l'autre
Il faisait du noir avec des lumières qui clignotaient
Sur mes lèvres j'ai senti les deux siennes rouge sec
Qui kiss, crisse un peu incisif
Une langue caustique
Corrosive

Il m'a mâché avalé

Il a fait abyme abyssal
Plus de reflets vitriolés colorés

Juste des douceurs
La chaleur de son moi