25 octobre 2006

En français, danser ?

Samedi
tournée virevoltée
dans les chapeaux de soir
non pas trop de baisers
volés à l'ombre
des framboisiers
du coin de tes lèvres.
un jour, je t’émietterai
t’enfouissant
dans la poche
de mon pantalon
abécédaire des entrailles
rompues d’amourosités.
je t’aime.
un point, c’est toi.
deux points, c’est nous.

Et si c'était de la musique ?

'y a des gens qui...
'y a des gens qui...
'y a des gens qui...
et 'y a des gens qui...
moi, je suis une poire
j'aime cafarder,
blatter et
cloporter
j'me lactescente,
je mange
j'me nue
j'me sanguinole mais
j'écume
j'aime qu'on se blettisse,
qu'on se tarisse
j'le bois
j'aime me rider,
lentement m'effacer
pour doucement devenir blafard
mais non
non
pas encore
de battre mon coeur
ne s'est pas encore arrêté
j'me jugule
je statue-quo
j’m’esclaffe
et tout ça pour quoi ?
pour quoi ?
pour
simplement
mieux l’abuser.

Loving and Moving Up.

I go down this passionate river
Unfortunately diverted off its course.
Sadly considered a curable sinner
Though I’m becoming totally yours
...

Let me explode through your skin

Touching
Slightly
Your lips
And slowly fainting...

Lightly
Flying
Away
Like
In
Lullabies

I taste your desire... Amourously
Savouring mouthfuls of your kisses

Delightedly feeling your blazing eyes on me
Warmed up under your scorching caresses

I end up burning, beginning to be

Swallowing...
Hearing...

Let’s breathe... and dance on the lactescent Moon
Dismissing in the breeze the malevolent Gloom....

Exhausted
You fall in my arms
Embraced
I can’t not succumb to your charms

Entwining...
Looking...


I go to sleep in a cloud of stars
And for us a new world starts...

Fairy

She was lightly made of a shiny dew.
She sang Twilight and Aurora lullabies.
In her, a small sparkle of hope had shone
But, the sparkle, when my story began,
was missing...

She was born in a bud of a rose
Or in a cocoon, no one knows.
She lived in an illusionful flower
Or on a water lily of a silvery river.

She was used every night
To spreading her wings made of light
And her flower to leaving
Only to find outside, a starry evening.

But, she went out of her den, one night
And flew as fast as a dragonfly.
The lunar curve was disturbed
By the beauty of her sad singing.

Blades of grass, blossoms, drops of water
And such moaned about her.
She'd so much suffered from loneliness
In her short life of sadness.

Then, in a last beautiful surge,
In a hidden place, without any grudge,
She made a spark of love fly out
Able then of her life to go out !

Later, while Sun wanted to show her shine,
Night, Silvery Moon, Aurora and Twilight,
From their celestial waves, witnessed
The death of a solitary light of tenderness...

Lull after Storm

For a long time, I’d been lost in a miry dew,
Only and simply chafed to love you.

A burning flowers’ army surrounded me,
Watered by a rain of desires, abundantly.
I tried stubbornly to breathe your scent,
When the starry night is lenient.

I hated my own reflexion in your blue oceans
Violently ravaged by a storm of changing emotions.
A land where it is prohibited to see a hopeful dove,
A land where Mischief is mixed up in Love.

The mirth unable to bud in my heart, I decided,
After having, from your indifference, so much suffered,
To regain my cocoon of loneliness,
To be able to be reborn in happiness.

Even though now I shiver when I hear your name,
My life, in the future, will never be the same.

Feuille de brique.

« Feuille de briques
Couleurs O –
Méga / super car
"Al – capone
Pha – rmacy" »

Elle est la faim
Et le comment
Se ment-elle à elle-même ?
C’est un con,
Grue à la nausée.
Ah bon ? Dante,
La galle,
Va nicher ?
Stéréotype et
Nez au croc
Mentant ici !

Jeu à la barre.

Jeu de barrer. Entre-chats et chiens sympathiques. Je n’ai jamais aimé danser à la barre. Ni me défendre cor et poulpe à cancan grossier. Je(u) de barre. Maladroit. Sans chocolat. Il arrive que tu tombes entre mes antres. Finalement peu délicat de mon acceptation douloureuse du je. Moi me sied mieux. Déchirure. Coupe. Coupe. Ouvre ton chacra. Ferme les yeux. Toile de jute brillante d’excitation. Il se faut de faire place. Mesdames, Messieurs. Tu se dandine allègrement. Toi m’ouvre la bouche. Ogre embrasse la langue. Et. Avale. La barre n’est vraiment pas faire pour moi. Je mange. Et je me tais.

Un cartable sur mes deux oreilles.

Un, jour, je suis rentré,
Mal armé de tout espoir capable de m’engorger
Ce tas de lettres de chiffres
Chimpanzé sur la maîtresse à la cravate rouge
Mot lierre ou la liane où se rattraper
Quand par un plat ton on s’est enfoncé
Dans les méandres de son disque court
Écorché, râpé mais tellement juste.

L'histoire d'une histoire

Une poupée russe.
Ouvre la bouche.
Ne pas arracher la peau,
Tes dents ne saignent pas.
Blanc, il coule
Dans son œsophage,
Dans son estomac,
Dans son intestins.
La poupée russe.
Ouvre les fesses.
Un ours français
Dans une poupée russe,
Dans une boîte italienne,
Dans une chambre sordide,
Où personne ne met un pied,
Ou plutôt une main,
Ou,
Même,
Je dirais,
Un doigt.

Corps moustachu.

(Him.)
(Cire, cheveux humains, vêtements et résine de polyester.)

Un homme, prostré, enfant au charbon et aux orties moustachues.
Il s’accroupit, (g)rogne.
On lui margerait dessus de nos pattes furibondes.
Œil de men_songes rougeaud appelle à klaxon.
Raccroche et numérote, assis dans un panier.
Un oeuvrier coupera ton ventricule gauche.
Te laissant ton extrême coup de point.
Il s’en est pris une belle.
Tête à terre et baisse ton iris et lape tes fèces.
Étouffe-toi, sans t’endormir.
« Sterben wir, meine Nacht, mein schwarzer Herr ».

L'ivrerie.

(asthmatique d’hurlements.)
(imprécision sporadique.)
(somnifère à nez de coq.)
(osmoses d’harmonies.)

je plante mes deux pieds dans tes tertres.
je joue à ce que je veux.
je m’engage et je glisse.
je, je et je.
margarine d’action démunie de sensibilité bestiale.
j’ai bu, je m’imbu et je titube :
les bulles du champagne,
caviar acidulé.
je ne te vois plus.
mon œil a gonflé.
on jouera plus tard
quand j’aurai pu t’ingurgiter.

(je t’aime.)
(toi non plus.)

Mapoétique

f (lui) = moi.
f (sa mère) = arrêtez de nous surprendre comme ça.
f (elle) = c’est trop difficile de se passer de mathématiques, car f (x), x étant l’inconnu au bataillon, tend vers f (y), y étant le regard perspicace de mes iris dans ses lobes oculaires.
On pose donc que f (x + y) fait mal aux yeux et est = f (∞), soit + P.
(P : groupe des nombres passionnés qui se comptent et se décomptent au bond plaisir du client).
f (ici) = fermer ses dents et délier sa langue pour l’ensemble U, toujours près à manger des carottes suisses et autres sempiternelles agneaux belges à la sauce chauvine puisque (a + mon N)² est un produit remarquable.
f (son nez) = grosse queue touffue, car mains et pieds énormes ont pour résultantes et tangentes à +∞, l’ér0dage impulsif d’une sucrette au jambon.
f (moi) = ∞.
mais f (soi) = ∑ ((m + k) ²)³ : ( ∑ ∞.(mk) + k² )), m étant la nombre de nombrils humains sur le dos d’un éléphant mâle du Kazakhstan et k, la constante de salive produite par un caméléon bavard des Tropiques.

Who am I ?

Je m’appelle un certain.
Incertain de cette vie en jachère.
Je cultive le regard des autres
Et leurs langues sans oreilles.
Je m’enracine.
J’affabule.
Je dis.
J’ai dit.
Mon nom est personne.
mais,
naguère,
Mon nom sera quelqu’un.

24 octobre 2006

Bon appétit, bien sûr !

Toi, qui te caches sous mon menton.
Toi, la panse, stoemp saucisse.
Ne crie pas trop fort, un régime s’impose.
Non.
Pas d’épinards, tu es déjà suffisamment costaude.
Ferme les yeux , tes paupières adipeuses.
Bouche tes oreilles ombilicales.

« Oyez Oyez. »

Mes doigts filent, refilent, se tordent.
Ces lingots dorés au chocolat.
Ces sauces aux pâtes diverses.
Cette huile de pomme de terre aux œufs.
Taisez-vous.
Clos, vos grands orifices.
Ma langue devrait mourir.
Je ne veux plus entendre manger de vous !
Fini.
Fini.
Fini.
Je resterai sur ma fin.
Un porc c’est tout.

L'objet petit a.

petit a,
un ã fera l’affaire.
j’ai toujours eu peur du noir
parce que.
mon r me fait vibrer
mon s me fait siffler
mon h s’aspire et se respire.
et non
non,
je n’ai pas pris du o !
l’objet petit ã
se ridiculise,
snobe les sucettes
mais ne voit rien.
l’objet petit ã est
l’objet de mon plaisir.

Fausse évidence.

Enfermez dans ma tête.
Cloisonnée.
Capitonnée.
Des cafards tombent des manches,
Je me déchire.
Indécision.
Je veux sortir.
Je veux être moi.
Pas son moi
Juste mon moi.
Me parer.
Me construire.
SEUL.
Pas besoin d’aide
et puis,
et puis.
Tous ces déchirements.
Je ne suis pas la hauteur.
Haut de trois pommes,
Et un couteau sous la gorge.
Un couteau au miel et au chocolat.
Pars. Reviens. Pars. Reviens.
et
et ;
Toutes ces personnes.
Je m’ouvrirai pour ne rien dire.
Je ne saurai pas lui dire.
Ni à eux ni aux autres
J’ai envie de vomir.
De partir.
De sortir de moi.
Pas un autre.
Plus de moi.
Loin dans une antre.
Coupé de t/(m)oi et des tiens.
Tais-toi !
Tais-toi !
Tais-toi !
Je ne veux plus les entendre
Sois blanc. Sois noir.
Ne sois ni gris ni éthique.
Vis.
Mais arrête.
Tais-toi.
Tais-toi.
Et eux, ils penseront quoi ?
Et moi, je penserai quoi ?
Et toi, tu penseras quoi ?
Tu panseras.
Ça fait du bien pendant un temps.
Et puis on voilera encore.
Et puis on pansera à nouveau.
Je les oublierai.
J’exploserai.
Une cocotte minute à l’acide sulfurique.
Taper Taper Taper Taper.
Sa tête contre les murs.
Je veux une seule
et une seule chose
Taisez-vous !
Taisez-vous !
Taisez-vous !
Taisez-vous !
Taisez-vous tous.
Et laissez-moi.

Rêviaire improvisé.

découpe tes entrailles,
caravansérails de ces monstruosités.
dézippe ton moignon.
épile ces cheveux en queue de rat.
adouci ta peau au charbon.
retourne tes orteils un à un.
emplie tes mains d’eau alcoolisée.
évide ton crâne à la cuillère.
vide-toi de ton sang.
arrache ton bras
et ouvre la gorge.
avale ces mots
et construis-toi un peu mieux la prochaine fois.

A mal gamme et colle de sons.

un brui(s)son,
arbre à cliquetis et à dissonances.
je rougis noir d’ondes
allez,
violons une corde entre ses seins.
pousse pousse
le dorémitier,
quartier latin sans trompe
on pousse la chansonnette
lentement sourde.
la colle de ses mots s’enfouit
là où commence la musique de ses vies.

Un cocktail de sensations

dore-moi un brin de suçon à la lueur des nénuphars en fleur,
puis épice-moi de ton nerf optique réduit en miette.
mets-moi dans un shaker et commence à additionner :
des cheveux sur la peau pendant la nuit où tous les chats sont rouges
un zeste de salive prélevé dans te bouche après le bain
des glaçons de sueur humaine
ta main dans mon caleçon
des effluves de carillons grillés un soir d’été
des vides et des vertiges partout enfouis
les chatouillements de tes pieds contre mon corps
les voix distendues de tes imaginaires
et enfin
enfin,
parce que sinon ça n’en vaut pas la peine,
ton écharpe marinée à la sauce patchouli de tes sens.
secoue et bois-moi parce que je ne suis pas drôle et que toi aussi,
un jour,
tu seras saoul.

Un poème

un poème
dormir debout
et laissé les routes se dessiner
manger des miettes des autres
asphyxier
libéré, je hume
ses mots parmi ces maux
gravement
lentement
parfois le trou noir
comme dans ses bas
un ruisseau d’impressions
d’émotions
et de eux
accouché est douloureux
tes yeux ;
parce que.

écriture automatique. (1)

Très bien. Très bien. Le canari vert n’est pas mort. Arrosé par les nuages sulfurisé qui pleut acide, on tonnerre de dieu parce que ces temps-ci les animaux ont plus tendance à faire des jeux bizarres qu’à manger des profiteroles au chocolat. Mais où est passé la tante de l’oncle Bernard, mais qui a dit oncle Bernard ? Je n’ai pas d’Oncle Bernard et pourtant tout en lui fait penser au boudin - les épice ça doit jouer. J ‘exagère peut-être en disant que tes lèvres me manquent au point que les bonbons rouges sang ou dents de vampire, tu aimes ce que tu veux c’est mon problème. Je courre sur ces draps, je parfume sa panse, la télévision n’a toujours pas mis un pédé à l’heure du JT de vingt heures. Très bien. Très bien. Je perds mes plumes vu qu’il m’a volé en plein son bec. Ferme ta gueule. Non, non, ça défoule, dors, débout, dors, débout, gentilles gens que celles-là, ils vous sourient tellement faussement qu’on se demanderait s’il ne sont pas en plastiques comme ces petits canards emboîtés les uns dans les autres qui font des pets à la menthe pour mieux arroser le tiers du quart d’une emmerdeuse qui assortit les couleur de sa chevelure avec le papier peint de la grand-mère Georgette. Fini les devoirs, Je ne veux pas travailler dans ces conditions, laisse-moi rêver, danser sur la lune et les étoiles, je veux t’écraser les - et t’englober les yeux de chocolat. Je veux. Je veux. Oui, que les gens ici me parlent parce que je ne mange pas, que tu sois là près de moi à dormir à chuchoter à calomnier, je dérive, à l’abandon, j’écris de la merde ; pour qui je me prends, pour qui tu te prends. Très bien. Très bien.

Marre du brouillard.

Une idée ?
Trop d’idées atomisées
éparpillées
Mouvement épars
papillon
Pas de direction
Travailler ?
je
non.
Une base bien propre
À élaguer
Indécisions hybrides/
Vague méditerranéenne
Ou froid arctique ?
Le vent file
Les boutons et
Les étoffes
de
ma NAUSÉE
je suis
et je
oui.
Se faire l’amant
Platonique de son
Lit : L I RE
Et écrire de la daube.
triste.
et la musique ?
histoire de fèces/
rare est
lui
Ouvre l’œil
Eh calimerO(h)… STOP !

La machine

Un machine à être
à ÊTRE.
Un casier frigorifié qui gèlera vos neurones et qui vous changera du tout au tout, passant du Non-Être à l’Être, ou plutôt du monde du Devenir à celui de l’Être.
Par l’extraction de l’âme et sa purification, nous parviendrons à vous faire voir les Idées et le Bien. Notre machine lui apprendra également les principes élémentaires de la connaissance mathématique.
Bien entendu le passage des Sections de la ligne pourra parfois être douloureux et rendra parfois poussiéreux, mais ne représentera, tout au plus, qu’un effet secondaire que seules, certaines personnes, seraient susceptibles de subir.
Une fois purifiée et éduquée, l’âme vous sera rendue sous une forme bien plus (r)affinée et délicate.
Le monde tangible/sensible ne sera pour vous qu’un vieux souvenir, presque oublié.
Un nouvel avenir peut s’ouvrir à vous : celui de l’Intelligible.

En vente, dans vos boutiques du monde.
Dépêchez-vous, les 8 premiers auront la chance de se voir offrir une machine à mourir.
à MOURIR.

Photographie

photographie ‘vouS’

une lèvre
deux lèvres
l’une contre l’autre
jouant
à
cache-cache
raté
tu/il a perdu
pour mieux gagner.

sont-ils doux ?

Un tiers de cimes.

Un pavé effacé
Une grille de carton
Un hêtre qui pleure,
Le fard à paupière s'est fait sourd.

Un voyage réécrit
Une balade de dents
Un pas qui flanche,
La blatte explose à travers ta peau.

Un nuage de bois
Une pluie de clous
Balayée par un vent cendré
Ondulent alors les vers sur les épitaphes.

T'endimanchant de cette hermine
Te maquillant de ses riantes rides
Souriant pour les rats,
Tu t'écumes...

Aujourd'hui
Est une grande nuit.
Est venue
L'heure de se perde dans ton sang.

Tais-toi
Barbe-toi
Dézipppe tes blessures
Siffle ta suintante moisissure
La poire gravement se tarit...

Des blafards aveugles
Un bosquet bancal
Des soldats de plombs,
Remets-en toi au néant.


Un au revoir aux froides pierres
Je courre
J'me rase
J'm'insouffle
J'me caresse
Silencieux
... mais vivant !

Mord ton délia...

Un cas ‘fard à paupière’
Sale saoul
[À] venir
Des copeaux de bois
Des p’tits clous
Se crotter…
… quelle ruine

Quand j’srai haut
Je me verrai
Un crépuscule sanguinolent
Tout rasé

Une blatte
Deux blattes
Trois blattes

Une blette
Et silencieuse
… poire

Un cas ‘pharnaüm’
Saoule moi, mon amour
Prends-moi
Tue et
Comprends ?!


Quand je s’rai tout bas
J’te verrai
Une aube opaline
Toute imberbe.

La révolte

La révolte
Une cuillère en plastique
Ou plutôt une sucette à la poire
Tu la suces
Encore et encore
C’est bon
Ça a du goût
Ça te fait des sensations
Et quand c’est fini
Plus rien
Tu jettes le bâtonnet

La révolte
On s’excite
On se froisse
On s’émiette
Pour parfois pas grand-chose…

La révolte
On en divorce
Quand on s’assoit
Laisse tomber
Tu la hais
Destruction et malheur
Des nuages de bois
Des pluies de
Blattes
Cafards
Et cloportes

La révolte
C’est quand même beau
Ça aide
Ça soigne
Ça panse
Ça aime

La révolte
Dichotomique ?
Ça me fait peur
J’admire

La révolte ?

La révolte !

Tout seul dans ma baignoire.

Hier après-midi,
A la gare, dans le train.
Je rentre, j’enf(r)once les portes.
Je m’assieds sur mes deux zygomatiques ,
Un sur chaque fesse.
Je les regarde de mon mauvais-œil,
Pas d’apotropaïsme aujourd’hui.
La rage me chauffe, extatique,
Pas à blanc,
Pas de perte résiduelle aujourd’hui.
Je collerais leur tête contre la fenêtre au ruban adhésif,
Leur ferais avaler leur yeux de leurs orteils boudinés.
Qu’est-ce que tu yeutes ?
Tes queues de souris à cordes de guitare, va chez le coiffeur,
Et entends,
Là dans sa plantureuse palmeraie couverte de pustules purulents l’enfance abandonnée,
Cette odeur de fermeture-éclair ennuagée à la mort-aux-rats,
Elle suinte de tous leurs ports et ;
La vieille qui se frippe,
Qui va glisser en Viléda® senteur « Martine au cercueil ».
Il a sa main sur mon genou, je te l’écrase de mon fond d’œil,
Et.
Si j’avais un marteau…
Je lui clouerais le bec-de-lièvre, il ne copulerait plus.
Je m’agite sur mon siège, ils me côtoient de trop près.
Je cours, la sortie,
Ils ne seront rien sans moi.
Je me jette sur les rails.
Il fait noir.
Qui allume la lumière ?

Comptez 1 2 3 UBU II.

Compte.
Scène 2.

« ACTION ».


Il était une fois un P_ince névrosifié.
Il habitait un château de briques roses lila vert pomme acide qui font mal au ventre,
Qui s’élevait sur une colline d’yeux globuleux aux cils démesurés
Et aux paupières lourdes de crachat.
Ce pauvre homme était anonchali par l’attente incessante d’une vie marguarétique,
D’une ville perlée, dressée d’antichambres enlaidies
Emplies d’antigens raidis par de la mascarpone impropre à la consommation.

Un jour, un caillou ophioïde vint lui annoncer sa mort prochaine.
« Pois », s’écria-t-il, « Une choucroute ! ».
Depressionné, appleuré, décheminé,
Il se sustenta gavement de saucisses claironnantes de tout soupçon.
Alors, des annonciateurs aux petites ailes bien rebondies,
Et à la fesse plumée tombèrent des nuages gris fer et culbutèrent sa panse ivrognale.
Et « PAM » pour son mauvais plaisir,
1.
2.
3.
De leurs trompettes, ils firent une P_incesse.
A cet instant, dans un « CRAC » tambouronnant,
Le P_ince se suicida antipathétiquement.
Gribouille qu’avait été cette vie de misère.

Morale =
« Une femme, mais pour quoi faire ? »

Incarné de voyage

Tout a commencé fâché,
- Tu aimerais aller en Iran ?
Ce n’était pas sûr et pourtant.
6 juillet, sur l’avion on s’est envolé,
La tête emplie d’idées sur les toilettes.
Arrivé de nuit,
Embrassades de la grand-mère, la tante et des cousin(e)s.
Téhéran,
Le soleil rougeoie,
On tire les voitures à la force des bras,
On mange du pain, du fromage
Et on boit du thé et du lait.
Endormi pendant une semaine et demi,
On part en grande vadrouille,
Randonnée pédestre en autocar.
Ispahan,
Ville bleue
Mosquées, place célèbre, glace au bord de la rivière, les ponts en blanc d’œuf, ;
Un régal pour les papilles oculaires.
De la famille et 3 kilos de surcharge pondérale.
Du régime.
Trois jours à courir les églises, à manger du porc et boire de la vodka.
On monte dans le désert,
Il fait chaud pour.
Yazd,
Il est 17 heures, le vent souffle sur la plaine,
Le taximan mijote, bouillonne même : un hôtel, deux hôtels… trois hôtels.
Un vrai pot-au-feu ;
Les chats ne courent pas les rues.
Mais un îlot sûr et douillet, un coussin de lys,
On visite.
Rien de bien intéressant mis à part ces coutumes zoroastriennes,
Ces puits
Ces magnifiques maisons,
Et la plèbe bien religieuse.
1 jour, pas plus.
Ferme les yeux et.
Shiraz,
On entre un Coran sur la tête : il nous portera chance,
Exténués, terrassés, mordus de toute part,
On dort.
On déambule et funambule parmi les bazars, les palais, les gens aussi.
Les tombes de poètes nous lorgnent et nous font tomber.
Mais le grand jour n’est pas encore là.
Persépolis arrive, nous hante, nous impressionne, nous fait vibrer.
Vrombissent alors les quolibets calomnieux pour mieux hanter le passé révolutionnaire.
Des traîtres, mettre des bombes ici, mais quoi.
C’est fini.
On y retourne.
Dans l’autobus, il fait bon de voir, de regarder ; le temps est long.
De jeunes hommes jouent au ballon dans les ronds de lumière, au loin, très loin… de moi.
Téhéran,
Il est 7h, débout là dedans.
Se rendort pour rêver, songer et être confronté à cette famille tentaculesque.
Un oncle, deux ongles, une tante, trois oncles, etc.
On aura fumé le gheilioun, le narguilé et tais-toi.
Trop vite, la fin pointe ses oreilles et sa longue langue.
Vite fait dans l’avion, et on s’envole.
Un manque ?
Toute cette chaleur de vivre, cet amour qui vous englobe en nuées.
Ici,
Trop et tellement froid,
Arrêtez de te yeuter le nombril, tu vas avoir des maux de tête.
Souris à la vie, rigole lui à la figure,
Et apprends à vivre.

ik stond met mijn mond vol tanden

Quand je s’rai p’tit
Je mangerai des escargots
Je me faufilerai entres les chaises
Je sucerai des glaçons
Je nagerai dans la confiture
Je ferai des cabrioles
Je volerai sur les étalages
Je danserai sur la lune
Quand je s’rai petit
Eh bien, je serai grand.

brouillard NAUSÉabond

J’ai besoin
de.
Cracher –

Sois beau
Et tu terras
Mens-je
Pour mieux
Maigrir
Manger dans un
Met gris,

Mai morose

Protège-toi
Ce serait bien lui

– Quelle horreur !

Leurs yeux


Partout
Fais ceci
Don’t do zat’
Et patiti Et patata…
Travaille
Sue, fais transpirer tes méninges
Tu seras riche

ou pas !

Et puis
Je te.
non
Un rond caoutchouteux
Pour la naïveté des aînés
et puis
Elles sont passées où ses valeurs ?

- Je crois qu’il les a oublié à la maison.

Madame, Monsieur,
Utilise les transports en commun
Pauv’ conne
Ça pue
Et alors ?
Tous des cons
Ces adultes
Merde
J’ai
Je
pas vrai
18 ans ?