14 décembre 2006

Bloqué.

Matière grise à feu aigre-doux pendant un mois.
Effets secondaires escomptés.

Elle chatouille là,
Sur mon bras
Près de ma main
Une roue de Sainte Margarine
Blanchâtre
Je gratte.
Continue.
Orgasme bien juteux,
Un beignet délicieusement corporel.
Ma dose de sucre
Sinon,
J’ai les muscles en béton armé
Le visage tiré en marteaux racoleurs
Et l’œil qui tombe dans le vide.
J’ai les cahiers déchirés coincés entre les dents
Le carton mâché, entre mes neurones.
J’ai la larme sur
L’alphabet à l’idéal utopique
Qui n’est bon que pour l’intellection.
J’ai soif, pas vous ?
Parce que.
“Speaking English is not that easy” dit Monsieur
J’ai-la-langue-qui-fourche
Et alors ?
Que veut-il de moi le dernier dinosaure
Moi, je ne veux rien
Seulement,
L’écouter
Bien cracher mes phonèmes,
Et (en)tendre à l’infini mes doigts pieds en éventail.
Tellement, que nous perdrons l’équilibre et
Que les bancs d’école nous aspireront un jour.
Réveil brutal
J’ai mal à la tête.
Ils me l’ont fendue à coup de dictionnaires
Je suis gavé
Oie de concours sans récompense.
A part la tienne
Peut-être.
Dans
Ta langue rouge.

Faites (f)rire en arguments thérapeutiques.
Servez en des(s)ert.