26 juin 2007

Conte à rebours en acrostiche III.

Il était une fois, l’histoire étrange et bizarre d’un pauvre chat rouge changé, par
Le Crapaud Radis - ravi par la suite en caviar hors de prix -, en beau prince charmant

Étriqué, trop vomi pour marcher en fourmi hérissée. Il lui dit : « Pourquoi as-
Tu fais cela ? J’aimais me lover dans ses bras où elle me caressait pour ce que j’étais ».
« Ah quel ingrat », dit le batracien, « Remercie-moi ! Tu pourras l'aimer, enfin
Incrusté entre ses doigts. » Notre chat en homme velu, n’était pas plus heureux.
Troublé à n’en plus savoir quoi penser, il se rendit dans les bras de sa maîtresse, et,

Une fois l’avoir fait, se fit jeter violemment dans les cailloux piquants et ardents. Il
Ne se fit alors pas à l’idée de devoir se jeter dans le mare, se mouillant, pour se refroidir.
Entre temps, il avait eu largement eu l'occasion de vociférer, de cracher contre l’impie,

Fredonnant le peu d’ego qu’il pouvait lui rester. Hors de lui, il se rendit chez le Radis :
« Oh, toi, le visqueux, remets-moi dans mes pantoufles bien griffues et poilues ! » Ainsi,
Instantanément dans un BOUM retentissant notre chat qui n’était pas chat, resta
Sous les traits de cet homme qu’il avait tant décrié. Le crapaud, eh oui, l’avait bien dupé.


Morale =
« Ne jamais bronzer tous ses airs à un pauvre vilain, vous pourriez sacrément le regretter. »