24 octobre 2006

écriture automatique. (1)

Très bien. Très bien. Le canari vert n’est pas mort. Arrosé par les nuages sulfurisé qui pleut acide, on tonnerre de dieu parce que ces temps-ci les animaux ont plus tendance à faire des jeux bizarres qu’à manger des profiteroles au chocolat. Mais où est passé la tante de l’oncle Bernard, mais qui a dit oncle Bernard ? Je n’ai pas d’Oncle Bernard et pourtant tout en lui fait penser au boudin - les épice ça doit jouer. J ‘exagère peut-être en disant que tes lèvres me manquent au point que les bonbons rouges sang ou dents de vampire, tu aimes ce que tu veux c’est mon problème. Je courre sur ces draps, je parfume sa panse, la télévision n’a toujours pas mis un pédé à l’heure du JT de vingt heures. Très bien. Très bien. Je perds mes plumes vu qu’il m’a volé en plein son bec. Ferme ta gueule. Non, non, ça défoule, dors, débout, dors, débout, gentilles gens que celles-là, ils vous sourient tellement faussement qu’on se demanderait s’il ne sont pas en plastiques comme ces petits canards emboîtés les uns dans les autres qui font des pets à la menthe pour mieux arroser le tiers du quart d’une emmerdeuse qui assortit les couleur de sa chevelure avec le papier peint de la grand-mère Georgette. Fini les devoirs, Je ne veux pas travailler dans ces conditions, laisse-moi rêver, danser sur la lune et les étoiles, je veux t’écraser les - et t’englober les yeux de chocolat. Je veux. Je veux. Oui, que les gens ici me parlent parce que je ne mange pas, que tu sois là près de moi à dormir à chuchoter à calomnier, je dérive, à l’abandon, j’écris de la merde ; pour qui je me prends, pour qui tu te prends. Très bien. Très bien.