24 octobre 2006

Tout seul dans ma baignoire.

Hier après-midi,
A la gare, dans le train.
Je rentre, j’enf(r)once les portes.
Je m’assieds sur mes deux zygomatiques ,
Un sur chaque fesse.
Je les regarde de mon mauvais-œil,
Pas d’apotropaïsme aujourd’hui.
La rage me chauffe, extatique,
Pas à blanc,
Pas de perte résiduelle aujourd’hui.
Je collerais leur tête contre la fenêtre au ruban adhésif,
Leur ferais avaler leur yeux de leurs orteils boudinés.
Qu’est-ce que tu yeutes ?
Tes queues de souris à cordes de guitare, va chez le coiffeur,
Et entends,
Là dans sa plantureuse palmeraie couverte de pustules purulents l’enfance abandonnée,
Cette odeur de fermeture-éclair ennuagée à la mort-aux-rats,
Elle suinte de tous leurs ports et ;
La vieille qui se frippe,
Qui va glisser en Viléda® senteur « Martine au cercueil ».
Il a sa main sur mon genou, je te l’écrase de mon fond d’œil,
Et.
Si j’avais un marteau…
Je lui clouerais le bec-de-lièvre, il ne copulerait plus.
Je m’agite sur mon siège, ils me côtoient de trop près.
Je cours, la sortie,
Ils ne seront rien sans moi.
Je me jette sur les rails.
Il fait noir.
Qui allume la lumière ?