24 octobre 2006

Un tiers de cimes.

Un pavé effacé
Une grille de carton
Un hêtre qui pleure,
Le fard à paupière s'est fait sourd.

Un voyage réécrit
Une balade de dents
Un pas qui flanche,
La blatte explose à travers ta peau.

Un nuage de bois
Une pluie de clous
Balayée par un vent cendré
Ondulent alors les vers sur les épitaphes.

T'endimanchant de cette hermine
Te maquillant de ses riantes rides
Souriant pour les rats,
Tu t'écumes...

Aujourd'hui
Est une grande nuit.
Est venue
L'heure de se perde dans ton sang.

Tais-toi
Barbe-toi
Dézipppe tes blessures
Siffle ta suintante moisissure
La poire gravement se tarit...

Des blafards aveugles
Un bosquet bancal
Des soldats de plombs,
Remets-en toi au néant.


Un au revoir aux froides pierres
Je courre
J'me rase
J'm'insouffle
J'me caresse
Silencieux
... mais vivant !